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Les sciences de la vie et les technologies de la santé jouent un rôle économique important, en plus de générer de nombreuses innovations et de contribuer à améliorer la qualité de vie de la population. Au Québec, ce secteur est en pleine ébullition. Il compte des acteurs issus de différents milieux qui travaillent en synergie pour faire des découvertes fascinantes, générer de nouvelles applications à la fine pointe de la technologie et développer des thérapies novatrices. Les membres de l’écosystème québécois collaborent étroitement ensemble – notamment par le biais de réseaux et d’ententes – pour créer une industrie forte, qui se démarque internationalement.  

Découvrez les atouts du Québec

La recherche académique 

La majorité de la recherche fondamentale – cette branche scientifique à la base de tout nouveau traitement ou application – se fait dans les universités. Cela explique donc que la recherche académique génère une large part du savoir et des nouvelles connaissances. Les chercheurs québécois sont d’ailleurs prolifiques en la matière comme le soulignent les Fonds de Recherche du Québec (FRQs), qui publient une quarantaine d’histoires par année.

À cet égard, les statistiques suivantes sont éloquentes : 

  • En 2018, la recherche publique au Québec comptait pour 6,4 G$ du PIB et employait près de 47 000 personnes (rapport de KPMG (2019);
  • Les FRQs soutiennent 212 laboratoires et comptent plus de 7 000 chercheurs et chercheuses, en plus d’employer près de 1000 personnes et une grande communauté étudiante;
  • La recherche académique est active au Québec. Les chercheurs ont reçu 679 M$ en 2018-2019, ce qui représente 27 % du financement publique canadien, alors que la province représente 23 % des laboratoires universitaires (En savoir plus).

Au Québec, les universités Laval, McGill, de Montréal et de Sherbrooke hébergent chacune plusieurs départements et centres de recherche. Les cinq centres hospitaliers universitaires (CHU) contribuent largement à la recherche translationnelle et clinique en ayant accès à des cliniciens et à un large bassin de patients pour étudier de nouveaux traitements. Outre ces institutions, plusieurs hôpitaux québécois abritent des centres de recherche contribuant à l’avancement des connaissances.  

Universités CHU Centres affiliés
Université Laval CHU de Québec
  • Centre multidisciplinaire de développement du génie tissulaire 
  • Centre intégré de cancérologie
  • Centre de recherche du CHU de Québec
Université McGill Centre universitaire de santé McGill
  • Centre de médecine innovatrice
  • Centre de recherche évaluative en santé
  • Centre de biologie translationnelle
  • Unité de recherche sur la santé des femmes
Université de Montréal CHUM
  • Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal
Université de Sherbrooke CHUS
  • Centre de recherche sur le vieillissement
  • Centre de recherche du CSSS Champlain-Charles-Le Moyne
  • Centre de recherche du CSSS de Chicoutimi

Les centres de recherche au Québec 

Grand Montréal :

Québec :

Sherbrooke:

Les sources de financement

Même si certaines découvertes mènent à des innovations commercialisables, la recherche reste principalement théorique et risquée.  Elle sert avant tout à faire avancer les connaissances de tout l’écosystème québécois mais aussi à travers le monde, notamment grâce aux collaborations internationales).

Les fonds publics financent donc une grande partie de la recherche universitaire québécoise : les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) investissent environ 1 G$ par année pour soutenir la recherche en santé, tandis que les FRQs investissent près de 96 M$ en bourses, stages et subventions. Par ailleurs, de nombreuses fondations caritatives subventionnent les chercheurs et chercheuses québécois.